Affiche française du giallo L'Oiseau au plumage de cristal, de Dario Argento (1970)

« L’oiseau au plumage de cristal » de Dario Argento

Retour sur ce film captivant qui brouille les pistes pour garder son suspense actif jusqu’aux multiples rebondissements finaux. Pour couronner le tout, les éléments techniques sont d’une qualité irréprochable, à l’image de la direction photo de Vittorio Storaro ou de la trame sonore aux airs envoûtants signée Ennio Morricone. Sans jamais tomber dans l’excès, ce giallo intense est sans conteste l’une des plus belles propositions du maître italien. Continuer de lire « L’oiseau au plumage de cristal » de Dario Argento

Lobby Card du film La mort marche en talons hauts de Luciano Ercoli (1971)

La mort marche en talons hauts (1971): giallo efficace

Porté par le charme de l’actrice andalouse Nieves Navarro, Death Walks on High Heels est un giallo matiné de suspense policier conventionnel, tout ce qu’il y a de plus recommandable pour qui aime le genre. Réalisé par Luciano Ercoli (1929-2015), ce n’est pas un classique, mais, hormis quelques développements alambiqués, le suspense est globalement très efficace. Continuer de lire La mort marche en talons hauts (1971): giallo efficace

Catherine Spaak dans Le chat à neuf queues de Dario Argento

Si vous souhaitez vous plonger dans l’univers du giallo, suspense horrifique très en vogue dans les années 1960-70 surtout en Italie, je vous suggère la trilogie animale réalisée par Dario Argento, ancien journaliste et critique de cinéma qui fut aussi scénariste pour Sergio Leone. Continuer de lire Catherine Spaak dans Le chat à neuf queues de Dario Argento

Carroll Baker dans "Paranoia" de Umberto Lenzi

Sans parvenir toutefois à égaler la force du récit de Tennessee Williams et la direction d’acteurs de Kazan, Lenzi a su donner à l’actrice américaine des partitions autrement plus intéressantes que ce qu’elle aura à jouer par la suite. À travers ces films se dévoilent des portraits troubles, exposant la fragilité psychologique, l’amoralité, mais aussi la perfidie de personnages complexes, conscients de l’état de possession dans lequel ils évoluent, mais totalement incapables d’en sortir. Continuer de lire Carroll Baker dans "Paranoia" de Umberto Lenzi

Suzy Kendall dans "Torso" de Sergio Martino

Sergio Martino est l’une des figures marquantes du cinéma d’exploitation et de série B transalpin. À l’image de ce suspense prenant, le cinéaste romain né en 1938 n’a pas inventé le cinéma de genre, n’a même jamais vraiment cherché à remettre en question ses codes, mais a toujours livré ce que l’on attendait de ce type de cinéma, en faisant preuve d’une grande maîtrise, tant sur le plan technique que sur la rythmique des récits qu’il a eu à filmer. Continuer de lire Suzy Kendall dans "Torso" de Sergio Martino

Mimsy Farmer dans "Il profumo della signora in nero" de Francesco Barilli

Pas vraiment thriller, pas tout à fait film d’horreur et possédant quelques touches de fantastique, cette dame en noir, qui n’est pas non plus une adaptation littérale de l’oeuvre de Gaston Leroux, peut se voir avec le recul comme un symbole d’une cinématographie de série B audacieuse, s’amusant à bouleverser les habitudes, à essayer des mélanges pas toujours parfaitement coordonnés, quitte à s’aliéner une partie des fans. Continuer de lire Mimsy Farmer dans "Il profumo della signora in nero" de Francesco Barilli

Florinda Bolkan dans "Le Orme" de Luigi Bazzoni

Florinda Bolkan incarne Alice, une traductrice portugaise perdue dans l’espace de son subconscient, ne sachant plus qui elle est ni ce qu’elle a fait dans les trois derniers jours. Elle rêve souvent d’un astronaute abandonné sur la Lune, alors que le professeur Blackman (Kinski) le laisse mourir sans broncher. Continuer de lire Florinda Bolkan dans "Le Orme" de Luigi Bazzoni

Nicoletta Elmi dans "The Night Child" de Massimo Dellamano

L’un des atouts du film est sans aucun doute la solide composition de son trio de tête (Richard Johnson, Joanna Cassidy et Lila Kedrova) et de la petite Nicoletta Elmi. Âgée de dix ans au moment du tournage, elle incarne la rouquine maléfique qui ne quitte jamais ce fameux médaillon lui rappelant tant sa chère mère défunte. Continuer de lire Nicoletta Elmi dans "The Night Child" de Massimo Dellamano