Florinda Bolkan dans "Le Orme" de Luigi Bazzoni

Florinda Bolkan incarne Alice, une traductrice portugaise perdue dans l’espace de son subconscient, ne sachant plus qui elle est ni ce qu’elle a fait dans les trois derniers jours. Elle rêve souvent d’un astronaute abandonné sur la Lune, alors que le professeur Blackman (Kinski) le laisse mourir sans broncher. Continuer de lire Florinda Bolkan dans "Le Orme" de Luigi Bazzoni

Abel Ferrara dans « The Driller Killer »

La saleté, le trash et le sordide caractérisent le film de bout en bout. Appartements désuets, rues sales, personnes sans principes ni passion, tout autour de Reno est à pleurer. La réalisation, le montage et l’interprétation très sommaire, sont à l’avenant. Avec des moyens plus que limités, et un tournage étalé sur plusieurs mois, ce deuxième long métrage de Ferrara préfigure évidemment la suite de sa carrière. Continuer de lire Abel Ferrara dans « The Driller Killer »

Nicoletta Elmi dans "The Night Child" de Massimo Dellamano

L’un des atouts du film est sans aucun doute la solide composition de son trio de tête (Richard Johnson, Joanna Cassidy et Lila Kedrova) et de la petite Nicoletta Elmi. Âgée de dix ans au moment du tournage, elle incarne la rouquine maléfique qui ne quitte jamais ce fameux médaillon lui rappelant tant sa chère mère défunte. Continuer de lire Nicoletta Elmi dans "The Night Child" de Massimo Dellamano

Sylvia Lopez dans "Hercule et la reine de Lydie" de Pietro Francisci

Deuxième épisode de la série des Hercule, démarrée l’année précédente par « Le fatiche di Ercole » (« Les travaux d’Hercule », ou tout simplement « Hercules » en anglais). Francisci a déjà rôdé son savoir-faire avec « Attila » (1954) et « La reine de Saba » (1952). Pour les deux premiers Hercule, il a su tirer le meilleur de la présence au générique du maître Mario Bava, crédité à la direction artistique et aux effets visuels, mais dont on dit qu’il aurait aussi grandement participé à la réalisation. Continuer de lire Sylvia Lopez dans "Hercule et la reine de Lydie" de Pietro Francisci

D’Urville Martin – « Sheba, Baby » – William Girdler

Décevant pour certains, Sheba, Baby est avant tout un film qui a le cul entre deux chaises. Incapable de réinventer une trame ultra-convenue, incapable de donner à ses scènes d’action le piquant et le sex-appeal de ses prédécesseurs, le film sent le compromis. Certes, Pam Grier y est encore resplendissante, mais son rôle de vengeresse a perdu le côté « kinky » de Coffy ou Foxy Brown qui plaisait tant aux admirateurs. Continuer de lire D’Urville Martin – « Sheba, Baby » – William Girdler

Ewa Aulin dans "Death Laid An Egg" de Giulio Questi

Comme dans tout bon giallo qui se respecte, il y a des meurtres violents, commis à l’arme blanche, que Questi parvient à garder dans la suggestion, évitant de leur donner une illustration graphique trop évidente. Également, le scénario parvient à garder le suspense intact, la vérité n’arrivant qu’à la toute fin. En attendant vous aurez droit à des pistes floues, des flashbacks inexplicables ou de faux indices. Suffisamment de matière pour semer le doute. Continuer de lire Ewa Aulin dans "Death Laid An Egg" de Giulio Questi

Cornel Wilde dans « The Big Combo » de Joseph Lewis

Réalisé par Joseph (H.) Lewis, qui n’a jamais acquis la notoriété des Aldrich, Dassin, Lang, Mann, Ray, ou Siodmak, le film est assez rarement cité lorsque l’on pense au film noir. Et pour cause, en dehors de Gun Crazy, polar sorti en 1950 (j’aime le deuxième titre « Deadly is the Female »), la filmographie tous azimuts de Lewis est assez décousue et méconnue, à l’exception de quelques connaisseurs qui ont su déceler sa capacité à rehausser à peu près n’importe quel type de récit, même les plus banals. Continuer de lire Cornel Wilde dans « The Big Combo » de Joseph Lewis